Si vous avez grandi dans la tech en Belgique, vous connaissez la chanson. Les premiers programmes codés sur un coin de table en secondaire, les hackathons houblonnés du Printemps des Sciences à l’unif, et cette satisfaction pure de voir des lignes de code prendre vie. C’est ce qui a rythmé ma carrière.

Mais soyons honnêtes un instant, entre une gorgée de café et une réunion sur Teams : le métier de développeur tel que nous l’avons connu est sur le point de s’éteindre.

En réalité, il ne s’éteint pas. Il mute. Et ceux qui refusent de voir cette mutation risquent de devenir les allumeurs de réverbères du 21ème siècle.

Le syndrome du Charbonnage

En Belgique, nous avons une histoire compliquée avec l’inertie industrielle. On s’est accroché à nos charbonnages bien après que le secteur soit condamné. Aujourd’hui, dans la tech, je vois la même chose.

Les entreprises continuent d’engager des juniors pour copier-coller des réponses de ChatGPT ou Claude. Un ami me confiait récemment, tout sourire, que son contrat de dev était reconduit pour deux ans. On célèbre, on ajoute un glaçon dans le verre, alors que le navire a déjà heurté l’iceberg.

Pourquoi ? Parce que l’IA a fait chuter le coût de l’écriture du code à zéro.

Le piège de la vélocité

Aujourd’hui, un architecte logiciel augmenté par l’IA atteint une productivité effarante. C’est une bonne nouvelle, non ?

Pas forcément. C’est ici qu’intervient ce que nous appelons chez Ontologiq le “AI Velocity Trap” (le piège de la vélocité).

Générer du code est devenu trivial. Mais savoir quoi générer reste difficile. Avec les assistants IA, les développeurs produisent du code plus vite qu’ils ne peuvent le comprendre ou le vérifier. Sans un modèle de domaine structuré, vous ne faites que générer de la dette technique (“legacy code”) à la vitesse de la machine. Vous construisez le mauvais produit, plus vite que jamais.

Le code est une commodité, votre logique est un actif

Si écrire du code ne vaut plus rien, où réside la valeur ? Elle est dans votre Logique Métier (Domain Logic).

C’est là que le développeur moderne doit évoluer. Il ne doit plus être un maçon qui pose des briques (syntaxe), mais un architecte qui conçoit le plan (sémantique). L’humain n’est pas obsolète, loin de là. Comme je le constate chaque jour, l’IA nous permet de nous élever, à condition de reprendre le contrôle sur l’architecture.

C’est précisément pour cela que nous avons construit Ontologiq.

Arrêtez de coder à l’aveugle

Ontologiq n’est pas un autre assistant de code. C’est un moteur d’ontologie qui capture votre logique métier avant qu’elle ne se perde dans des threads Slack ou des “prompt engineering” hasardeux.

Capturez la conversation : Transformez vos transcriptions de réunions ou invitez notre bot pour capturer le besoin réel.
Visualisez l’impact : Voyez comment un changement d’UI impacte votre base de données avant d’écrire une seule ligne de code.
Générez la structure : Exportez des tickets Jira, des User Stories et des critères Gherkin précis.

L’objectif ? Fournir à vos équipes (et à leurs IA) des spécifications “hallucination-proof”.

Ne soyez pas l’allumeur de réverbères

Il est urgent que les développeurs et les CTOs réalisent que la partie “écriture manuelle” du métier est révolue. L’avenir appartient à ceux qui maîtrisent la logique et la structure.

Ne laissez pas votre savoir-faire dériver vers le chaos. Sécurisez votre intelligence produit, hébergée en toute sécurité ici en Europe (GDPR compliant, évidemment).

Prêt à transformer vos conversations en architecture robuste ?